Depuis quelques années, la longue liste des bienfaits liés aux probiotiques est de notoriéte publique et beaucoup de personnes font tout leur possible pour en intégrer une quantité bénéfique dans leur alimentation, que ce soit par le biais des aliments ou des compléments alimentaires.
Les prébiotiques, cependant, sont beaucoup moins populaires. En fait, beaucoup de personnes n’en ont jamais entendu parler et ont encore moins entendu parler de leur fonction. Essentiellement, elles sont un type de fibres qui nourrit les gentilles bactéries probiotiques, leur permettant de fonctionner plus efficacement. Par conséquent, il est essentiel de consommer autant de prébiotiques que de probiotiques. Mais où pouvez-vous les trouver ? Voici huit excellentes sources alimentaires.
L’ail
Non seulement l’ail est une plante potagère extrêmement délicieuse qui rehausse le goût de presque tous les repas, mais c’est également une excellente source de prébiotiques. « Environ 11 % de la teneur en fibre de l’ail proviennent de l’inuline et 6 % proviennent des fructo-oligosaccharides (FOS) qui sont des prébitoques naturellement sucrés », selon Healthline.
Le manger, surtout cru, n’est pas seulement bénéfique pour produire du bifidus dans les intestins, mais il « empêche également la prolifération des bactéries porteuses de maladies. » Essayez de l’ajouter à des plats tels que la salade, le guacamole et le houmous.
Les oignons
Les oignons, qui sont un véritable ingrédient complémentaire à l’ail, offrent également une précieuse quantité de prébiotiques. Qu’ils sont crus ou cuits, les oignons « contiennent une source naturelle d’inuline que les intestins utilisent pour faire place nette et nettoyer les bonnes bactéries par la même occasion », déclare OneGreenPlanet.org.
En plus des bienfaits que procurent les prébiotiques, les oignons contiennent des antioxydants, des antibiotiques et des propriétés anticancéreuses. Healthline conseille de les ajouter aux omelettes, salades, sautés asiatiques ou comme de les manger garniture pour les protéines telles que les haricots noirs, le poulet ou les fruits de mer.
Les poireaux
Un des membres de la famille des oignons auquel personne ne fait attention, les poireaux contiennent environ 16 % d’inulines qui, d’après Healthline, « favorisent la prolifération des bactéries intestinales saines et facilite la dégradation des graisses. »
En plus des bienfaits que procurent les prébiotiques, les poireaux sont une excellente source de vitamines. Selon Prebiotin.com, une seule tasse de poireaux crus offre 52 % de la dose quotidienne recommandée de vitamine K et 18 % de la dose quotidienne recommandée de vitamine C. Mais, comme c’est le cas pour l’ail, les poireaux offrent une meilleure valeur nutritionnelle s’ils sont consommés crus.
Les asperges
Les asperges sont un autre aliment prébiotique puissant avec une teneur de 2 à 3 grammes pour une portion de 100 grammes. Comme c’est le cas pour l’ail et les poireaux, il est préférable de les consommer crues pour conserver tous ces nutriments.
Si manger des asperges crues ne vous tente pas, ce qui peut tout à fait se comprendre parce qu’elles sont parfois assez dures, Dr.Axe conseille de faire fermenter des asperges « dans un bocal avec juste un peu de sel. » Les mélanger dans un smoothie est une autre option pour les consommer crues.
Les bananes qui ne sont pas encore mûres
Bien que les bananes jaunes mûres sont généralement privilégiées à cause de leur saveur douce, ce sont les bananes qui ne sont pas encore mûres et qui sont encore vertes qui offrent des bienfaits prébiotiques. Elles contiennent « un amidon prébiotique nommé amidon résistant qui permet à la bactérie probiotique de survivre dans l’acide de votre estomac, aidant le transport de la bonne bactérie dans le gros intestin et l’intestin grêle » déclare Men’s Fitness Magazine.
Bien que les bananes vertes ne soient pas agréables à manger, Dr.Axe dit qu’« elles sont bonnes dans un smoothie ou même cuites comme dessert. » Elles sont également une excellente source de nutriments essentiels, notamment les vitamines B, la vitamine C, le potassium, ainsi que les fibres qui favorisent la prolifération des bonnes bactéries dans les intestins.
Les feuilles de pissenlit
Le pissenlit est surtout connu comme une mauvaise herbe embêtante, mais son feuillage vert offre en réalité une multitude de bienfaits sur la santé. En ce qui concerne la fibre prébiotique, Healthline dit qu’« il contient 4 grammes de fibres pour une portion de 100 grammes », dont une large quantité provient de l’inuline.
Les feuilles de pissenlit contiennent également des nutriments tels que la vitamine K, la vitamine A, le calcium et le fer et sont « connues pour leurs effets diurétiques, anti-inflammatoires, anticancéreux et hypocholestérolémiants. » Healthline.com conseille de les ajouter dans une salade ou dans une garniture qui sera servie avec des protéines maigres comme le poisson ou les lentilles.
Le son
Le son de blé, qu’Healthline décrit comme « la couche externe du grain de blé entier », est une autre source précieuse de prébiotiques. Il contient un type de fibres connues sous le nom d’oligosaccharides d’arabinoxylane (AXOS), qui favorisent le développement du bifidius dans les intestins.
La source ajoute que le son, qu’il provient de l’avoine, du blé ou du riz, est bénéfique pour la digestion et peut aider à résoudre certains problèmes, notamment les flatulences,les crampes et les douleurs abdominales. Pour en augmenter la consommation quotidienne, Prebiotin.com dit qu’il peut être ajouté aux céréales, au yaourt ou aux smoothies.
Les pommes
Non seulement une pomme par jour éloigne le médecin pour toujours, mais elle vous aide à garder des intestins en pleine forme. C’est parce que les pommes contiennent des pectines, qui, selon Healthline, « augmentent le butyrate, un acide gras à chaîne courte qui nourrit les bactéries bénéfiques des intestins et réduisent la population des bactéries nocives. »
La source ajoute que les pommes contiennent des polyphénols antioxydants, qui, associés aux pectines, « contribuent à l’amélioration de la santé digestive et du métabolisme des graisses, à la baisse du taux de cholestérol LDL et la réduction des risques de plusieurs cancers. »