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Les potentiels signes d’une tumeur au cerveau à ne pas ignorer

7 min read

By ActiveBeat Français

Les tumeurs cérébrales peuvent être bénignes (c’est à dire non cancéreuses) ou malignes (cancéreuses), mais dans les deux cas, la tumeur peut affecter un patient de plusieurs façons. “Les signes et symptômes d’une tumeur cérébrale varient considérablement et dépendent de sa taille, de sa localisation et de son taux de croissance”, selon la Mayo Clinic.

Cependant, il existe des symptômes potentiellement débilitants associés à une tumeur cérébrale, et un médecin devra évaluer la meilleure option de traitement, qu’il s’agisse d’une intervention chirurgicale, d’une radiothérapie ou d’une autre approche médicale. Si vous présentez l’un de ces 13 symptômes, il est préférable de consulter un professionnel de la santé pour recevoir un diagnostic.

1. Maux de tête

Si vous n’avez que très rarement des maux de tête, et que vous commencez à en souffrir de manière régulière, cela peut être le signe de nombreuses affections, y compris les signes avant-coureurs d’une tumeur au cerveau, note WebMD.

Les migraines associées à une tumeur cérébrale ne répondent pas aux médicaments sans ordonnance de la même manière que les autres migraines pourraient le faire. Cependant, le site explique également que vous ne devriez pas paniquer aux premiers maux de tête. “Gardez à l’esprit que la grande majorité des migraines n’ont aucun lien avec les tumeurs cérébrales” ajoute la source.

2. Crises d’épilepsie

Les tumeurs cérébrales peuvent également déclencher des convulsions, qui « pourraient être le premier signe que quelque chose d’inhabituel se passe au niveau cérébral », selon l’American Brain Tumor Association. Elle note que les crises sont plus fréquentes avec certains types de tumeurs cérébrales, telles que les gliomes à croissance lente, les méningiomes (qui touchent les membranes du cerveau et de la moelle épinière) et les tumeurs cérébrales métastatiques (un cancer qui commence dans une autre partie du corps avant de se propager au cerveau).

Les caractéristiques des crises épileptiques liées à une tumeur au cerveau comprennent l’apparition soudaine de convulsions, une perte des fonctions corporelles, un arrêt respiratoire (pendant environ 30 secondes ce qui peut entraîner une décoloration de la peau «bleu foncé») un sentiment de faiblesse ou un engourdissement par la suite. Dans l’ensemble, cet épisode sera assez court (2 à 3 minutes).

3. Déclin cognitif

Une multitude de problèmes liés à la capacité du cerveau à traiter les informations peut être le résultat d’une tumeur au cerveau. Cancer Treatment Centers of America note que les tumeurs cérébrales peuvent empêcher un patient de retenir certaines choses, de se concentrer sur une tâche ou de communiquer clairement.

La source note également qu’une variété de symptômes, tels que la confusion et l’incapacité à réfléchir clairement, peuvent se manifester progressivement. Ces signes peuvent être des symptômes précoces qui devraient inciter le patient à consulter un médecin pour obtenir un diagnostic et en établir la cause possible.

4. Problèmes d’équilibre et de coordination

Cancer.net explique qu’il peut y avoir des signes révélateurs d’une tumeur cérébrale se manifestant de manière physique, que ce soit dû au cancer lui-même ou aux traitements. Comme le cerveau et la moelle épinière font partie du système nerveux central, les patients atteints d’un cancer du cerveau peuvent subir divers effets secondaires indésirables.

Outre le déclin cognitif que nous avons déjà mentionné, les patients atteints de tumeurs cérébrales peuvent avoir des problèmes pour marcher et conserver leur équilibre, ils peuvent également ressentir des vertiges, c’est-à-dire la sensation que la pièce tourne autour d’eux. Les problèmes de coordination (comme par exemple des difficultés à attacher ses lacets) peuvent également être expérimentés.

5. Changements de personnalité

Les proches et les soignants pourraient remarquer un changement dans votre comportement si vous avez une tumeur au cerveau. CureToday.com explique que les changements de personnalité chez un patient peuvent imposer un fardeau supplémentaire pour ceux qui sont déjà en prise avec la maladie.

Le lobe central du cerveau étant le « centre de commandement » de la personnalité, les tumeurs dans cette zone du cerveau auront un impact plus sévère. Cependant, d’autres emplacements de tumeurs peuvent eux aussi provoquer des déséquilibres hormonaux et de graves frustrations pour le patient, surtout si sa capacité à parler est affectée, ajoute-t-il. “Un patient atteint d’une tumeur au cerveau qui a perdu la parole pourrait vouloir désespérément exprimer son amour à son petit enfant, sans pouvoir prononcer le moindre mot”, ajoute la source.

6. Pertes auditives

Si la possibilité d’être entendu peut être affectée par une tumeur au cerveau, c’est également le cas de la possibilité d’entendre, selon Brain Tumour Foundation of Canada. L’oreille est évidemment très importante pour écouter, mais c’est le cerveau qui va analyser les sons. Cela implique, en théorie, que votre oreille et sa structure interne peuvent être en parfait état, mais que le passage et les récepteurs dans votre cerveau ne le sont pas.

Un type de tumeur qui peut impacter l’audition est appelé le un neurinome acoustique, note la fondation, et peut affecter une ou les deux oreilles. Les tests montrent généralement une perte auditive dans les hautes fréquences, ainsi que des difficultés à reconnaître les mots. Les tumeurs peuvent affecter une zone plus petite où se trouvent les systèmes de relais auditifs ou par des « effets de masse », tels que la formation d’une pression ou même le déplacement du cerveau en fonction de la taille de la tumeur.

7. Faiblesses sur un côté

Cancer.net explique également que vous pouvez ressentir une faiblesse d’un côté  de votre corps, affectant votre bras et votre jambe. En plus de cela, vous pouvez également rencontrer des difficultés à déterminer quel côté de votre corps est le gauche ou le droit, ce qui sera également lié à la tumeur qui s’est développée dans le lobe frontal ou pariétal de votre cerveau.

Un autre symptôme de ce type de tumeur au cerveau est une perception altérée du toucher ou de la pression. D’autres sources notent également que cela pourrait affecter votre capacité à ressentir la douleur ou une différence de températures.

8. Changements de la vue

Cancer Treatment Centers of America note qu’une tumeur localisée près du nerf optique peut également entraîner une vision troublée ou doublée. D’autres types de tumeurs peuvent également résulter en mouvements anormaux de l’œil. .

L’American Brain Tumor Association brosse un tableau un peu moins rose en ce qui concerne la relation entre les tumeurs cérébrales et la vision. La source note que vous pouvez développer des angles morts, une perte de votre vision périphérique (c’est à dire votre capacité à voir du coin de l’œil) ou une cécité soudaine, ce qui pourrait indiquer que la tumeur exerce une pression sur votre cerveau. Si vous souffrez de cécité soudaine, consultez immédiatement un médecin.

9. Difficultés à parler

Cancer Treatment Centers of America note qu’en fonction de la localisation de la tumeur cérébrale, elle peut affecter différentes zones qui sont normalement responsables d’une communication claire.

Cela étant dit, la parole en elle-même peut devenir plus difficile pour les patients, qui peuvent notamment rencontrer des difficultés à s’exprimer, ajoute la source. Cela implique typiquement que la personne ne parviendra pas à trouver les mots pour exprimer ce qu’elle désire, ou qu’elle ne comprendra pas le sens des paroles de son interlocuteur.

10. Contractions musculaires

Cancer.net parle d’un méningiome, une tumeur qui se forme sur les membranes recouvrant le cerveau et la moelle épinière. La source explique que la tumeur exerçant une pression contre ces deux zones essentielles peut provoquer des mouvements involontaires des muscles appelés convulsions, qui sont aussi parfois nommées crises motrices.

Bien que cela puisse se traduire par une crise d’épilepsie avec une perte des fonctions corporelles, comme nous l’avons vu précédemment (est connue sous le nom de crises tonico-cloniques ou grand mal) cela peut aussi se manifester sous la forme d’une ou de multiples contractions musculaires, saccadés ou spasmes (connues sous le nom de crises myocloniques).

11. Depression

Selon Reader’s Digest, en plus des changements de personnalité qui peuvent provoquer des comportements à risques, l’humeur du patient peut se dégrader en raison de la formation d’une tumeur dans son cerveau. La dépression, l’anxiété et la colère peuvent toute irradier de son lobe frontal, qui peut être compressé ou irrité par la formation de la tumeur.

Dans certains cas, cela peut se traduire par une condition psychiatrique mal diagnostiquée, alors qu’il s’agit en réalité d’un changement physique dans le cerveau responsable de la dépression ou d’autres comportements ou humeurs inhabituelles.

12. Infertilité

La même source explique que le cancer du cerveau peut même impacter la capacité de concevoir des enfants. Cela est dû au fait que le cerveau contrôle les hormones, y compris celles essentielles à la reproduction.

L’hypophyse en particulier, bien que très petite, est responsable de la production d’hormones. “Les tumeurs affectant l’hypophyse peuvent sécréter de grandes quantités d’hormones ou empêcher la glande de fonctionner normalement”, explique la source. Cela peut affecter la capacité de concevoir ou de produire du lait maternel après l’accouchement.

13. Fatigue/Léthargie

TheBrainTumorCharity.com basé au Royaume Unis et se penchant sur la fatigue liée à une tumeur au cerveau note qu’il s’agit de l’effet secondaire le plus commun d’un cancer au cerveau. Les personnes ayant une tumeur bénigne (non cancérogène) peuvent également ressentir de la fatigue (définie comme un sentiment de fatigue qui ne passera pas même après avoir dormi). Vous pouvez également avoir la sensation que vos membres sont plus lourds, et que vos déplacements sont plus difficiles.

Cette fatigue liée à la tumeur peut perturber votre sommeil et varier en intensité d’un jour à l’autre, ou même durant la même journée. D’autres sources notent que la fatigue est également un effet secondaire de la chirurgie, de la radiation ou de la chimiothérapie. Donc si la tumeur elle-même n’est pas toujours responsable de ce sentiment de fatigue permanent, c’est peut-être le cas de son traitement.

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