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Causes les plus courantes de l’apnée obstructive du sommeil

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By ActiveBeat Français

Le syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS) est un trouble chronique courant caractérisé par des épisodes répétés d’obstruction des voies aériennes supérieures pendant le sommeil. Elle se définit comme l’arrêt de la respiration pendant au moins 10 secondes. Elle entraîne un faible taux d’oxygène dans le sang et provoque de brefs réveils au cours de la nuit. Les symptômes peuvent inclure des ronflements forts, un sommeil perturbé et une somnolence diurne excessive.

Une étude du sommeil pendant la nuit est nécessaire pour diagnostiquer le SAOS. Le traitement de base du SAOS est la pression positive continue (PPC), mais les patients peuvent également essayer certains remèdes naturels. Les complications du SAOS non traité peuvent inclure l’hypertension artérielle, les maladies cardiaques, les maux de tête, les accidents de la route, la dépression et même la mort. Pour mieux comprendre cette affection, examinons les 7 causes les plus courantes du syndrome d’apnées obstructives du sommeil…

1. Excès de poids

Plus de 50 % des personnes diagnostiquées comme souffrant d’apnée obstructive du sommeil (AOS) sont en surpoids ou obèses.  L’indice de masse corporelle (IMC) est un marqueur utilisé comme mesure indirecte de la graisse corporelle.  L’IMC peut être calculé en divisant la masse en kilogrammes (kg) par le carré de la taille en mètres (m) d’un individu.  Un IMC de 25 à 29,9 kg/m2 est considéré comme une surcharge pondérale, tandis qu’un IMC de plus de 30 kg/m2 est considéré comme une obésité.

Selon des études cliniques récentes, l’excès de poids est le facteur de risque le plus important associé au développement et à la progression du SAOS chez les adultes.  Les dépôts de graisse dans les tissus entourant les voies respiratoires supérieures provoquent une obstruction intermittente pendant le sommeil.  Une prise de poids de 10 % peut multiplier par six les risques de développer un SAOS modéré ou grave, tandis que chaque unité d’augmentation de l’IMC est associée à un risque accru de 14 % de développer un SAOS.

2. Amygdales ou adénoïdes hypertrophiées

L’hypertrophie des amygdales ou des adénoïdes est la cause la plus fréquente d’obstruction des voies aériennes supérieures, et donc d’apnée obstructive du sommeil (AOS), chez les enfants.  Les amygdales représentent des amas de tissus lymphatiques/immunitaires à l’arrière de la gorge, tandis que les adénoïdes représentent les structures équivalentes à l’arrière du nez.  Des études cliniques antérieures ont établi un lien entre le SAOS et les problèmes de comportement et de sommeil, les faibles niveaux d’énergie et la diminution générale du fonctionnement diurne.

Une étude clinique publiée dans le New England Journal of Medicine a révélé que les enfants ayant subi une intervention chirurgicale pour retirer des amygdales ou des adénoïdes hypertrophiés présentaient une amélioration globale de leurs symptômes de SAOS.  Par conséquent, l’ablation chirurgicale des amygdales (amygdalectomie) ou des adénoïdes (adénoïdectomie) hypertrophiés reste le principal traitement du SAOS chez l’enfant.  De façon moins courante, la même intervention chirurgicale peut être utilisée pour réduire considérablement ou résoudre les problèmes de ronflement chez les adultes présentant des amygdales ou des adénoïdes hypertrophiées.

3. Prognathisme excessif

Une supraclusion excessive, dans laquelle les dents supérieures recouvrent les dents inférieures de plus de 50 %, peut provoquer un ronflement grave et même une apnée obstructive du sommeil (AOS).  La respiration buccale est une association courante avec ce degré de supraclusion.  La mâchoire inférieure peut se trouver assez loin en arrière avec une supraclusion de cette ampleur, ce qui peut entraîner un rétrécissement des voies respiratoires supérieures avec une obstruction intermittente.

Une intervention chirurgicale visant à repositionner la mâchoire est généralement recommandée aux personnes souffrant de SAOS induit par une supraclusion excessive.  Au cours de l’opération (appelée avancement maxillomandibulaire), les mâchoires supérieure et inférieure sont déplacées vers l’avant pour augmenter la taille des voies respiratoires.  L’augmentation de la taille des voies aériennes empêche l’obstruction des voies aériennes supérieures et peut constituer un traitement définitif du SAOS causé par une supraclusion excessive.

4. Septum nasal dévié

Une déviation de la cloison nasale peut entraîner le développement d’apnées obstructives du sommeil (SAOS).  Il s’agit d’un trouble du nez fréquemment diagnostiqué.  La cloison nasale est composée d’os et de cartilage et sépare le nez en deux passages, le droit et le gauche, dans la cavité nasale.  Une déviation de la cloison nasale est le plus souvent causée par un traumatisme, généralement un coup direct au visage.  Après guérison, la cloison nasale penche, ou dévie, vers la droite ou la gauche.

De nombreuses personnes souffrant d’une déviation de la cloison nasale ne présentent aucun symptôme.  Les personnes qui présentent des symptômes se plaignent souvent de congestion nasale, de saignements de nez, de ronflements ou de SAOS.  Chez les personnes symptomatiques, la correction chirurgicale de la déviation de la cloison nasale est fortement recommandée.  L’opération peut être réalisée entièrement par les narines (pas d’hématomes ni d’incisions externes) en ambulatoire (pas de séjour à l’hôpital).  Il convient de noter que les personnes qui optent pour la chirurgie présentent généralement une congestion/obstruction nasale accrue après l’intervention, qui se résorbe en plusieurs semaines.

5. Ménopause

La ménopause peut entraîner le développement de l’apnée obstructive du sommeil (AOS).  La ménopause est définie comme l’absence de règles chez la femme pendant 12 mois consécutifs.  Au cours de la ménopause, les femmes connaissent une diminution constante des niveaux des hormones sexuelles œstrogène et progestérone.  Ces deux hormones contribuent à la promotion et à la régulation du sommeil.  Il n’est pas surprenant que le sommeil souffre de la baisse des niveaux de ces hormones.  Aux États-Unis, l’âge moyen de l’apparition de la ménopause est de 51 ans.

Les chercheurs ont démontré qu’un manque d’œstrogènes a un effet négatif sur les centres respiratoires du cerveau, ce qui peut entraîner un SAOS.  Des études cliniques ont montré que les taux de SAOS augmentent à mesure que le taux d’œstrogènes diminue.  Dans une étude clinique publiée dans la revue Chest, les chercheurs ont découvert que 47 % des femmes ménopausées répondaient aux critères de diagnostic du SAOS, que 21 % des femmes préménopausées répondaient aux critères de diagnostic du SAOS et que, si l’on exclut l’obésité et la circonférence du cou, les taux de SAOS augmentaient en raison de la baisse du taux d’œstrogènes.

6. Grand tour de cou

Un tour de cou important, c’est-à-dire la distance autour du cou, peut entraîner le développement d’apnées obstructives du sommeil (AOS).  Lorsqu’une personne prend du poids, le cou est une zone du corps dont la circonférence augmente.  En outre, le tissu adipeux augmente dans d’autres parties du corps, comme la base de la langue et les tissus entourant les voies respiratoires supérieures.  L’augmentation du tissu adipeux encombre la gorge et les voies aériennes supérieures, ce qui entraîne une obstruction intermittente.

Qu’est-ce qu’un tour de cou important ?  Dans les études cliniques, un tour de cou important a été défini comme étant supérieur à 17 pouces chez les hommes et supérieur à 15 pouces chez les femmes.  Le tour de cou peut avoir un impact significatif sur la capacité à dormir.  La mesure du tour de cou peut être aussi utile que la taille et le poids pour déterminer le risque de SAOS.  Le cou peut facilement être mesuré à l’aide d’un ruban à mesurer (en papier ou en plastique) dans l’intimité d’une salle d’examen.

7. Fumer

Le tabagisme peut entraîner le développement de l’apnée obstructive du sommeil (AOS).  Le tabagisme irrite les tissus des voies respiratoires supérieures, ce qui entraîne une inflammation.  L’inflammation réduit l’espace pour le flux d’air et peut provoquer une obstruction intermittente.  Dans un essai clinique publié dans Sleeping and Breathing, les chercheurs ont établi que le tabagisme était un facteur de risque indépendant pour le développement du SAOS.  Les fumeurs actuels sont 2,5 fois plus susceptibles de développer un SAOS.

D’autres mécanismes peuvent jouer un rôle dans le fait que le tabagisme est à l’origine du SAOS, notamment la mauvaise qualité du sommeil et l’augmentation du temps de réveil après un épisode d’apnée.  Le tabagisme a été associé à la privation de sommeil et à la fragmentation du sommeil (réveils fréquents), ce qui contribue souvent à la mauvaise qualité du sommeil et au développement du SAOS.  Le tabagisme a également été associé à une diminution du stimulus qui déclenche l’éveil pendant un épisode d’apnée, ou arrêt de la respiration, ce qui peut entraîner des épisodes d’apnée plus longs et des niveaux plus élevés de privation d’oxygène.

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