L’ail a longtemps été loué dans le monde de la fantaisie pour sa capacité à conjurer le mal… surtout les vampires sanguinaires. Et en réalité, l’ail dispose bien de plusieurs super-pouvoirs sur la santé. Par exemple, l’ail contient de l’allicine, un composé sulfuré qui renforce l’immunité, améliore la santé cardiovasculaire, réduit l’inflammation et agit comme agent antibactérien pour lutter contre les maladies bactériennes et l’intoxication alimentaire.
N’oubliez pas, manger de l’ail cru apportera les meilleurs bienfaits. Donc, bouchez-vous le nez et remerciez l’ail pour ces 7 bienfaits inattendus sur la santé…
1. Protège le cœur
De nombreuses études lient une alimentation riche en ail avec une meilleure santé cardiovasculaire… et moins de cholestérol, une tension équilibrée et des artères fonctionnant mieux. Par exemple, des recherches conduites par des scientifiques de l’école de médecine de l’Université Emory ont reconnu que l’allitridine, un élément présent dans l’huile d’ail, est plus sûr et permet de protéger le cœur aussi bien que le sulfure d’hydrogène, lorsqu’elle est administrée aux patients après une crise cardiaque ou durant une opération à cœur ouvert.
L’étude, conduite sur des souris de laboratoire, a découvert que les rongeurs qui recevaient de l’allitridine après une crise cardiaque souffraient d’un risque diminué de 61% de problèmes de cœur. Une étude similaire, effectuée par la Commission E allemande (similaire à la FDA Américaine), note que les globules rouges sont capables de transformer le soufre de l’ail en sulfure d’hydrogène, un gaz qui dilate les vaisseaux sanguins pour équilibrer la tension artérielle et réduire le risque de développer une maladie cardiaque.
2. Protège les os
Les résultats d’une longue étude, conduite par des scientifiques de l’Université d’East Anglia et du King College à Londres, affirment que les femmes qui consomment une alimentation riche en légumes aillés souffrent d’un risque réduit de développer de l’arthrose.
L’étude a surveillé un groupe de 1000 jumeaux sains et a noté que les femmes qui mangent régulièrement des légumes riches en allium (p.ex. échalotes, ail, oignons, poireaux) ont moins de risques de développer de l’arthrose. Cette même étude a également montré que les composés d’allium étaient prometteurs dans le traitement des patients souffrant d’arthrose.
3. Propriétés anti-inflammatoires
Saviez-vous que l’ail est aussi un puissant anti-inflammatoire ? L’huile d’ail en particulier est un traitement puissant pour les muscles douloureux et les articulations enflammées lorsqu’elle est massée directement sur la zone touchée.
Des recherches publiées dans le journal Food and Chemical Toxicology ont mis en évidence la capacité à court terme d’extraits d’ail cru à réduire l’inflammation, grâce aux cytokines pro-inflammatoires présentes dans l’ail cru. L’étude a montré des effets positifs, mais avertit que cuire l’ail diminue ses pouvoirs anti-inflammatoires.
4. Bannis les démangeaisons fongiques
De nombreuses personnes rêveraient d’utiliser de l’ail cru pour traiter des démangeaisons comme le Pied d’Athlète ; et de multiples études affirment que parmi ses nombreux bienfaits, l’ail a également des propriétés antifongiques et est capable de bannir la croissance de champignons. Un bain d’ail cru a des tas de propriétés antifongiques et antimicrobiennes, grâce à des composés comme l’ajoène, et peut aider à traiter toutes sortes d’infections fongiques comme le Pied d’Athlète et la candidose.
Selon le Dr Lawrence D. Rosen, chef de médecine pédiatrique intégrative du centre médical de l’Université Hackensack, au New Jersey, l’ail a des capacités antifongiques naturelles qui en font un allié puissant pour combattre et empêcher la récurrence de toutes sortes d’infections fongiques.
5. Réduis le risque de cancer du poumon
Un groupe de chercheurs du centre de contrôle et de prévention des maladies de la province de Jiangsu, en Chine, a découvert un lien entre une alimentation riche en ail cru et un risque décru de cancer du poumon. Les résultats, publiés dans le journal Cancer Prevention Research, sont ceux issus de la surveillance des habitudes alimentaires de 1424 patients atteints de cancer du poumon et de 4543 adultes en bonne santé.
L’étude a découvert que les adultes en bonne santé qui consomment de l’ail deux fois par semaine réduisent leur risque de développer un cancer du poumon de 44%. D’autres résultats ont indiqué que l’ail cru avait un effet dose-réponse sur les cancéreux. Cela signifie que l’ail pourrait avoir des propriétés chimio-préventives et être efficace dans le traitement du cancer du poumon à l’avenir.
6. Protège le cerveau
De nombreuses personnes associent le poisson à l’intelligence et à la protection du cerveau. Mais une étude de l’école médicale de l’Université de Caroline du Sud (MUSC) suggère que cuire ce poisson avec quelques gousses d’ail pourrait aider à détruire les cellules cancéreuses du cerveau (ou glioblastome, un type de tumeur cérébrale mortelle) et protéger le cerveau des tumeurs cérébrales malignes.
Les scientifiques du MUSC, qui ont publié leurs résultats dans le journal Cancer, ont mis en évidence 3 composés organo-sulfurés particulier à l’ail – appelés DAS, DADS et DATS – qui avaient le pouvoir de détruire les cellules des tumeurs cérébrales malignes dans les humains participant à l’étude.
7. Renforce l’immunité
L’ail cru a longtemps été connu pour ses capacités à combattre le rhume. Mais les médecins de la Saint-Joseph Family Medicine Residency à Mishawaka en Indiana ont découvert que l’utilisation prophylactique régulière d’ail (prise préventive pour empêcher la maladie) était prometteuse pour réduire la fréquence de rhumes chez les adultes.
La même étude a noté que même si l’ail était capable d’empêcher la récurrence de la maladie, il était incapable de réduire la durée des symptômes une fois le rhume installé. Une étude des chercheurs de l’Université de l’État de Washington affirme que le disulfure d’allyle, un composé aillé, serait efficace pour réduire les maladies intestinales et intoxications alimentaires causées par les bactéries Campylobacter.